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Novitec Lamborghini Urus

Novitec métamorphose le Lamborghini Urus en monstre de route

Auteur auto.pub | Publié le : 26.11.2025

Le Lamborghini Urus n’a jamais été un modèle de discrétion, mais le préparateur allemand Novitec parvient à lui offrir une prestance encore plus affirmée. Un nouveau kit aérodynamique élargit nettement le SUV et multiplie les arêtes vives et la fibre de carbone. Le résultat affiche une agressivité brute que même Lamborghini n’oserait pas, bien que la mécanique reste inchangée.

Le kit Novitec ajoute des ailes élargies qui augmentent la voie avant de 100 millimètres et la voie arrière de 120 millimètres. L’effet visuel saute aux yeux : l’Urus semble respirer plus fort et occuper plus d’espace que la plupart des quartiers urbains ne sauraient tolérer. Un splitter en fibre de carbone, des jupes latérales, un diffuseur arrière et un nouvel élément de becquet affûtent l’aérodynamique tout en injectant une dose supplémentaire de caractère.

Le pack comprend des jantes forgées Vossen de 23 pouces. Une suspension pneumatique revue permet d’abaisser la garde au sol jusqu’à 50 millimètres. Novitec ne s’est pas arrêté à la carrosserie : moyennant supplément, on peut ajouter un capot ventilé en fibre de carbone et des coques de rétroviseurs assorties.

L’Urus conserve son V8 biturbo de quatre litres développant 800 chevaux et une vitesse de pointe de 315 km/h. Ces chiffres restent inchangés. En revanche, la nouvelle ligne d’échappement confère au moteur une voix nettement plus rauque. Ce système à clapets peut être réalisé en acier ou en alliage nickel-chrome à finition dorée, rendant l’ensemble mécanique aussi spectaculaire que la carrosserie.

Les super SUV préparés deviennent de plus en plus radicaux. Des rivaux comme Brabus et Mansory proposent des kits larges tout aussi spectaculaires, même si Novitec se montre d’ordinaire plus mesuré. Avec l’Urus, le marché réclame de l’audace et du choc visuel. À l’heure où l’électrique s’impose, un mastodonte thermique se distingue par le son et la présence physique. De telles machines ravivent, le temps d’un rugissement, une époque de l’automobile qui refuse de s’éteindre en silence.