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YANGWANG U9 Xtreme

La supercar électrique chinoise YANGWANG U9 Xtreme franchit la barre des sept minutes au Nürburgring

Auteur auto.pub | Publié le : 22.10.2025

Le monde des hypercars électriques tient son nouveau roi. Le YANGWANG U9 Xtreme, fleuron de la division luxe de BYD, a signé un tour fulgurant de 6 minutes 59,157 secondes sur les 20,8 kilomètres de la boucle nord du Nürburgring, devenant ainsi la première supercar électrique à passer sous la barre des sept minutes.

Lorsque BYD a annoncé en septembre que la U9 Xtreme avait atteint 496,22 kilomètres par heure sur la piste d’essai de Papenburg en Allemagne, la performance semblait déjà repousser les limites de l’ingénierie. Mais la soif de records de la marque ne s’est pas arrêtée là. Fin août, l’équipe YANGWANG était de retour sur la Nordschleife, où la voiture a amélioré son précédent chrono de plus de cinq secondes. Le tour record a été réalisé par le pilote allemand chevronné Moritz Kranz, qui compte près de 10 000 tours sur l’Enfer Vert.

Un nouveau standard pour la performance électrique

La U9 Xtreme repose sur la première plateforme de série au monde à 1 200 volts et s’appuie sur quatre moteurs électriques, chacun pouvant atteindre 30 000 tours par minute. Ensemble, ils développent plus de 3 000 chevaux, soit une puissance exceptionnelle de 1 217 chevaux par tonne.

Pour canaliser cette énergie, YANGWANG mise sur la plateforme e⁴ et le système intelligent DiSus-X, qui assure une adhérence impressionnante dans les virages à haute vitesse. Pour son passage au Nürburgring, les ingénieurs ont conçu un système de refroidissement spécifique, des freins en alliage de titane et carbone-céramique, ainsi que des pneus semi-slicks GitiSport e·GTR² PRO, développés en partenariat avec l’équipe de Giti.

Du prototype à la production

Malgré son allure expérimentale, la U9 Xtreme ne restera pas un simple laboratoire roulant. Seuls 30 exemplaires seront produits, chacun incarnant l’excellence de l’ingénierie électrique.

Le record signé par YANGWANG dépasse le simple exploit médiatique. Il marque la fin de l’ère de la domination thermique sur le Nürburgring et annonce une nouvelle génération de vitesse, désormais portée par le silence de l’électrique.