Lamborghini Temerario : Hurlez à la planète avec une conscience plus légère

Si vous avez toujours considéré les Lamborghini comme des jouets tapageurs réservés aux ultra-riches — des divas assoiffées de carburant qui réclament le plein tous les 20 kilomètres — vous n’aviez pas tort. Mais voici qu’un nouvel acteur débarque : la Lamborghini Temerario. Toujours aussi bruyante, toujours aussi déjantée, mais désormais — surprise — elle passe à l’électrique. Bienvenue à une époque où votre conscience écologique s’enrobe de 920 chevaux.Évidemment, c’est à Paris qu’a eu lieu la grande révélation — où ailleurs pourrait-on lancer un bolide aussi luxueux, tonitruant et délicieusement déraisonnable ? Les dirigeants de la marque étaient tous présents, avec à leur tête Stephan Winkelmann, le PDG, qui a présenté la Temerario comme la supercar de demain : une fusion délirante d’un V8 biturbo, de moteurs électriques et d’une aérodynamique digne d’un avion de chasse plus que d’une citadine.De 0 à 100 km/h en 2,7 secondes. Une vitesse de pointe dépassant les 340 km/h. Mais surtout, une sonorité repensée — à chaque accélération, c’est comme si vous dévaliez un circuit de F1, et non coincé dans les embouteillages d’une banlieue parisienne.Esthétiquement, la Temerario rappelle le profil de l’Aventador, avec un habitacle habillé de fibre de carbone, de cuir et d’un mystérieux matériau baptisé Corsatex — dont la composition réelle reste aussi énigmatique que la consommation officielle.Autre nouveauté : la Temerario Alleggerita, une version encore plus radicale, allégée, dépouillée, plus affûtée et féroce.Avec la Temerario, Lamborghini parachève sa mutation vers l’hybride. Toute la gamme est désormais partiellement électrifiée — mais n’y voyez pas une perte de folie. Si un jour vous vous demandez si une voiture doit être silencieuse, efficiente ou raisonnable, Lamborghini se chargera de vous rappeler : surtout pas.