





Bugatti Tourbillon Équipe Pur Sang : Parce que la normalité est réservée aux mortels
Mettons les choses au clair : la Bugatti Tourbillon n'est pas une voiture. C'est un OVNI terrestre. Une créature hyperpérformance en mouvement, crachant du feu et défiant les lois de la physique, qui coûte plus cher qu'une île privée et semble avoir été sortie en contrebande d'un laboratoire secret du CERN. Et juste quand vous pensiez que cela ne pouvait pas devenir plus absurde, Bugatti a fixé huit tuyaux d'échappement à l'arrière.
Oui, huit. Pas quatre. Pas six. Huit. Parce que si vous allez insuffler un feu de dragon à travers l'arrière d'une machine qui semble dévorer des McLarens au petit-déjeuner, autant le faire avec la flamboyance dramatique d'un méchant de Bond allumant un cigare cubain avec un lance-flammes.
Découvrez le pack Équipe Pur Sang – un nom qui évoque le murmure du français, accompagné d'une coupe de champagne sur un yacht. C'est la dernière création de Bugatti, destinée à ceux qui jettent un regard sur un Tourbillon à 3,8 millions d'euros en se disant : « Hmm. Ça manque d'agressivité. »
Ce n'est pas qu'une simple caresse visuelle. Le package inclut un splitter avant en fibre de carbone, un aileron arrière massif avec des plaques d'extrémité verticales capables de trancher du pain, et un diffuseur arrière qui ne déparerait pas sous une navette spatiale. Le design n'est pas seulement pour l'apparence – c'est de la fonction habillée de mode. Ces éléments aident le Tourbillon à fendre le vent plus efficacement, car apparemment 1 800 chevaux ne suffisaient pas sans une magie aérodynamique à la hauteur.
Et les roues ? Ah, les roues. 20 pouces à l'avant, 21 à l'arrière, délicatement rayonnées comme les doigts d'un pianiste cybernétique. Elles ne se contentent pas de donner l'impression que la voiture est en mouvement même à l'arrêt, mais elles réduisent également les turbulences dans les passages de roue et augmentent le flux d'air vers les radiateurs arrière de manière scientifiquement satisfaisante à hauteur de 8 %. Ce genre de détail distingue Bugatti de... littéralement tout le monde.
Montez dans l'habitacle et vous serez accueilli non pas par un simple intérieur de voiture, mais par une véritable symphonie de savoir-faire. Les sièges de performance – généralement proposés en option – sont de série avec ce pack, accompagnés de finitions sur mesure qui semblent plus destinées aux méchants de James Bond qu'aux navetteurs quotidiens. Vous avez le choix parmi 23 nouvelles couleurs extérieures, 20 types de cuir, 10 variantes d'Alcantara et sept styles de tapis de sol – car bien sûr, si vous dépensez plus de 4 millions pour une voiture, vos pieds méritent également des options.
Mais sous toute la flamboyance et l'opulence, la bête reste inchangée. Niché à l'intérieur se trouve un moteur V16 de 8,3 litres construit par Cosworth, assisté par trois moteurs électriques, cumulant une puissance phénoménale de 1 800 chevaux. Le sprint de zéro à 100 km/h ne prend que 2 secondes – une accélération suffisamment rapide pour vous chambouler les organes et remettre en question vos choix de vie.
Seulement 250 de ces exemplaires verront le jour. Bien sûr. Vous ne voulez pas que votre Bugatti à 4 millions de dollars soit commune. Ce serait vulgaire.
À qui cela s'adresse-t-il ? C'est pour la personne dont le garage abrite déjà une Chiron, peut-être une LaFerrari, et possiblement une petite collection de félins en voie de disparition… et qui ressent néanmoins qu'il manque quelque chose. Le pack Équipe Pur Sang n’est pas simplement un assemblage de carbone et de tubes. C’est un manifeste – une déclaration que la subtilité est surévaluée, et que si vous avez l’intention d’aller vite, autant donner l’impression de franchir le mur du son en le faisant.