BYD promet des autonomies futuristes : la nouvelle SEAL 6 DM-i annonce jusqu’à 1 505 km
Positionnée à la frontière du segment D (4 840 × 1 875 × 1 495 mm pour un empattement de 2 790 mm), la nouvelle venue sera proposée en berline et, pour la première fois dans la gamme européenne de BYD, en break sous le nom SEAL 6 DM-i Touring. Toutes deux sont à traction avant et reposent sur la batterie LFP Blade de BYD, déclinée en deux versions :
Boost : 10,08 kWh, puissance système de 135 kW, 0 à 100 km/h en 8,9 secondes, autonomie électrique WLTP de 55 km (50 km pour le break), autonomie combinée jusqu’à 1 505 km (1 350 km pour le break).
Comfort / Comfort Lite : 19 kWh, 156 kW, 0 à 100 km/h en 8,5 secondes, autonomie électrique de 105 km (100 km pour le break), autonomie combinée jusqu’à 1 455 km.
Au cœur du système, un moteur essence 1,5 litre (BYD « Xiaoyun », affichant un rendement thermique de 43 % selon le constructeur) agit principalement comme générateur, passant en mode parallèle lors des fortes sollicitations. La recharge reste modeste : 6,6 kW en courant alternatif (3,3 kW pour la version Boost) et une charge rapide DC limitée à 26 kW (réservée aux versions Comfort). La fonction vehicle-to-load à 3,3 kW est de série.
L’habitacle promet cinq vraies places, l’écran rotatif signature de BYD (12,8 ou 15,6 pouces), une panoplie complète d’aides à la conduite et, sur le break, jusqu’à 1 535 litres de volume de chargement une fois la banquette rabattue.
L’autonomie annoncée de 1 505 km additionne batterie pleine et réservoir plein selon la norme WLTP : une communication typique des hybrides rechargeables, loin d’un record d’endurance pour véhicules électriques. Les 105 km d’autonomie électrique offerts par la batterie de 19 kWh restent honorables, mais la puissance de charge DC de 26 kW s’avère trop faible pour des recharges rapides sur longs trajets. En ville, la voiture fonctionne comme un vrai électrique ; sur route, le moteur thermique prend le relais sans à-coups.
Avec la traction avant et un poids à vide d’environ 1,8 tonne, les performances demeurent correctes avec moins de neuf secondes pour atteindre 100 km/h. La berline mise sur une silhouette sportive, tandis que le break privilégie la praticité au quotidien.
Les tarifs, finitions selon les marchés, garanties et coûts d’utilisation n’ont pas encore été dévoilés. Pour l’instant, la BYD SEAL 6 DM-i vise clairement les flottes d’entreprise et les particuliers recherchant une solution électrique pour les trajets quotidiens, sans renoncer à la sérénité sur longue distance.
